Si vous n’êtes pas encore sorti de chez vous aujourd’hui, je vous suggère de filer tout droit chez votre marchand de journaux. Vous y trouverez, selon toute vraisemblance, le numéro spécial de Charlie Hebdo, touchant et drôle à la fois, et le dernier numéro des Inrockuptibles avec, en Une, Charline Vanhoenacker. Charline quoi ? Si vous dites cela, trois solutions : soit vous n’êtes pas Belge. Soit vous n’êtes pas un auditeur de France Inter, soit vous n’êtes ni Belge, ni un auditeur de France Inter. Peu importe. Anne Laffeter, Jean-Marie Durand et David Doucet (il fallait bien être trois pour une chroniqueuse aussi « allumée du bocal ») dressent un portrait flatteur de «l’humeuriste » pour reprendre le néologisme de sa consœur à France Inter, Myriam Leroy, croisement entre une journaliste et une humoriste. C’est ainsi qu’on apprend entre autres que celle qui est née le jour de la partition de la Belgique en trois régions cultive l’irrévérence depuis sa prime enfance, que son côté « cool » à l’antenne n’est pas qu’une posture et, fait remarquable, qu’elle ne serre jamais la main aux hommes et femmes politiques après sa chronique sur France Inter ni n’accepte de déjeuner avec eux (bon cela dit, peut-être accepte-t-elle de dîner ? 😉 Je déconne Charline !). En ces temps où l’on constate trop souvent la porosité entre le monde des médias et celui des politiques, il pourrait être intéressant d’en prendre de la graine.
Pour le plaisir, je vous invite à écouter sa chronique de ce matin à 7h55 qui relate la première rencontre de Mahomet avec la sainte Vierge …
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1216569
