Sandra est employée chez un petit fabricant de panneaux solaires en Belgique. À peine remise d’une dépression et alors qu’elle est prête à reprendre son travail, elle apprend un vendredi soir que la direction de son entreprise a organisé un vote auprès de ses collègues mettant en balance son licenciement et leur prime de 1000 euros. Sandra a alors deux jours et une nuit pour les convaincre, un à un, de changer d’avis.
Dans une économie de mots et d’images, les frères Dardenne nous confrontent à la crise qui n’en finit plus d’aligner ses victimes, à l’humiliation d’une femme, forcée de quémander pour conserver son travail et sa dignité, au choix sacrificiel auquel chacun devra faire face sous la pression d’une instance supérieure et injuste.
Malgré des scènes répétitives – c’était là toute la difficulté de ce film – Deux jours, une nuit est bouleversant de vérité, de sobriété, de dignité et questionne chacun de nous sur notre humanité.
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