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Quand vient l’été, les journaux papier s’allègent quelque peu… comme si l’actualité se mettait elle-même en congés ! Les quotidiens nationaux et régionaux doivent pourtant sortir chaque jour. C’est l’occasion pour eux de proposer des articles et des angles un peu différents… dont cette rubrique, dans le journal Le Monde, « Espèce d’idiome » tenue par Muriel Gilbert, correctrice dans le quotidien et auteure de Que votre moustache pousse comme la broussaille ! Expressions des peuples, génie des langues aux éditions Ateliers Henry Dougier, paru en 2016. Hier, elle a offert aux lecteurs du Monde des variantes colorées des expressions « Prendre la poudre d’escampette » et « Pétaouchnok ». Le Français utilise cette dernière expression pour désigner un endroit lointain, très lointain, aussi loin que possible. De temps à autre, il en change pour dire la même chose avec les expressions « Tataouine », « Diable vauvert » ou encore « Trifouillis-les-Oies ». Le Belge dit plutôt : « Houte-si-Plou » ou « Macapète » alors que l’Espagnol part loin « là où Jésus-Christ perdit le béret », le béret pouvant se muer en « soulier », « pantoufle » ou « briquet ». Dans le même esprit, le Chilien dit qu’il va « là où le diable a perdu son poncho ». Et le Québécois, que dit-il ? Qu’il s’en va à « Saint-Profond-des-Meumeu ». Poétique, non ?

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