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L’éléphant

Couverture Magazine L'éléphant

Dans la famille « Revue de culture générale », je voudrai L’éléphant ! Nouveau né – en janvier dernier – de la presse écrite « spécialisée » – je mets ce mot entre guillemets car la culture générale n’a, selon moi, rien de « spécialisé » – L’éléphant affiche sans rougir son ambition : aborder, à travers un magazine dense de 160 pages, tous les sujets… qu’ils relèvent des sciences et de l’environnement, de l’histoire, de l’art, de la politique, de la philosophie, ou encore de la littérature. Pourquoi L’éléphant ? Pour la mémoire qu’on lui prête. Et « savoir », selon les créateurs de cette revue – Guénaëlle Le Solleu, journaliste et Jean-Paul Arif, éditeur – qui empruntent cette citation à Aristote, « c’est se souvenir ». Il vaut donc mieux avoir une mémoire d’éléphant !

Les grands dossiers traités dans ce magazine sont organisés en trois parties distinctes : les connaissances fondamentales, l’approfondissement et les jeux – car lorsqu’on s’amuse, on mémorise mieux. Au sommaire de ce premier numéro un papier sur l’Encyclopédie à laquelle Diderot a grandement contribué, un dossier sur la mémoire, « une affaire d’émotions » à en croire le chapeau, un autre sur le Big Bang, sur Verdi, sur Bertrand Tavernier, sur Guérande et son sel, et aussi une interview fleuve de Jacques Attali. A vous dire vrai, je n’ai fait que feuilleter ce magazine – 15 euros tout de même -. Je l’ai acheté pour « voir », un peu comme au poker, parce que l’idée me semble intéressante bien qu’ambitieuse, la culture générale étant un concept difficile à définir. Je regrette cependant que les auteurs de ce magazine n’aient pas trouvé un autre « témoin » que Jacques Attali. Je ne nie pas l’immense culture de ce monsieur. Cependant, cela fait plus de trente ans qu’il donne son avis sur tout, qu’il conseille les hommes politiques de gauche comme de droite, qu’il joue les « Nosferatu » sur Public Sénat en expliquant ce que sera le monde demain ! Insupportable ! C’est peut-être bien ce qui contribue à une sorte d’uniformisation de la pensée, un « prêt-à-penser » simple et rapide. Lorsque les journalistes « tiennent » un expert, il n’est pas rare qu’ils fassent appel à lui sans arrêt. Le monde des médias en est truffé et la pluralité n’est pas toujours au rendez-vous.

Histoire de ne pas être totalement et inflexiblement partiale, je lirai cette interview et vous dirai ce que j’en pense…

Pour en savoir plus sur L’éléphant, je vous invite à visiter son site Internet : http://www.lelephant-larevue.fr/

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