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Alors que nous nous apprêtons à « perdre » une heure de sommeil, gagnant le printemps, les jours plus longs et plus chauds, le cri des martinets au soleil couchant, j’ai retrouvé ce poème, en laissant errer mon regard dans la bibliothèque. Il est tiré du recueil paru en 1971 intitulé Le bout de la route de Raymond Richard aux éditions du Cep Beaujolais.

« En ouvrant mes volets que l’aurore pavoise,

J’ai vu le ciel tout bleu, j’ai vu les amandiers

Pareils à des bouquets de noce villageoise,

J’ai vu, dans le jardin, sautiller les verdiers.

A l’entour de l’église où sonnaient les matines,

J’ai vu voler les hirondelles au col blanc.

J’ai vu, dans les buissons, rire les aubépines

Et les bourgeons pointus éclater dans le vent.

Au penchant du coteau, j’ai vu les pêchers roses.

Des paysans au loin, partaient en sifflotant.

Tout semblait s’éveiller dans une apothéose

Et je compris, soudain, que c’était le printemps. »

Raymond Richard.

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