Terme relativement récent né de l’expression anglo-saxonne « No mobile phobia », la nomophobie désigne la « peur excessive d’être séparé de son téléphone portable ». Si cela peut surprendre voire faire sourire, l’addiction au téléphone portable existe bel et bien et touche beaucoup plus de personnes qu’on ne croit. Les adolescents, bien sûr, mais aussi les adultes. C’est ce que révèle l’article paru dans Cerveau et Psycho de ce mois. « Les personnes atteintes de ce syndrome ne parlent pas de manque, comme lorsqu’un toxicomane est privé de cocaïne, mais disent qu’elles ressentent un mal-être si elles n’ont pas leur téléphone » selon Stéphanie Bertholon-Allagnat, psychologue clinicienne, spécialiste de la prise en charge de l’anxiété. D’autres critères entrent en ligne de compte pour poser un diagnostic comme la baisse des performances scolaires ou professionnelles ou encore l’impossibilité de renoncer à l’usage de son téléphone dans des moments inadéquats voire dangereux. Et vous, vous en êtes où avec votre portable ?
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