Que voulait donc nous dire Audrey Dana dans ce film ? Que les femmes sont des hommes comme les autres, capables d’être vulgaires, « rentre-dedans », obsédées par le sexe, incapables de la moindre empathie ?
Et quelle est l’histoire au juste ? Audrey Dana nous donne à observer la vie de 11 femmes vivant à Paris, de la femme au foyer, coincée entre son mari, très occupé par son entreprise, et ses trois fils en bas âge, qui se laisse tenter par une expérience homosexuelle, histoire d’avoir un peu vécu avant de mourir, à la femme chef d’entreprise dont le taux de testostérone est supérieur à celui des hommes, incapable de faire montre de compréhension, centrée sur sa petite personne, en passant par la femme de cinquante ans qui se refuse à croire que la ménopause approche et que sa fille a grandi, par celle qui découvre que son mari la trompe alors qu’elle lui a tout donné… Bref, foisonnement d’histoires, répliques et scènes caricaturales ! Le spectateur passe de l’une à l’autre sans toujours voir le fil directeur, tant on survole tous les sujets.
Quel dommage ! Il y avait pourtant matière à réaliser un bon film, à la fois touchant et drôle, avec une kyrielle d’actrices talentueuses. Jugez-en par vous-même : Isabelle Adjani, Laetitia Casta, Sylvie Testud, Vanessa Paradis, Géraldine Nakache, Audrey Fleurot…
Point positif tout de même : si vous allez voir ce film entre femmes, Sous les jupes des filles vous donne matière à débattre sur quelques sujets effleurés dans le film comme la place et le rôle des hommes (eh oui !) dans la société d’aujourd’hui ou encore les femmes, pour être chef d’entreprise, doivent-elles nécessairement être dures pour se faire respecter et reconnaître des hommes ?
Resteront aussi quelques répliques… « Des arc-en-ciel même quand il ne pleut pas »
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