La consultation d’archives réserve parfois quelques amusantes surprises comme celle de ce jour ! Il n’y a pas à dire, en 1922, la réclame c’était quelque chose et l’abbé Soury s’y connaissait en matière de femmes visiblement !
Je retranscris ci-dessous – fautes de typo incluses – l’argumentaire pour lutter contre le mal qui guette la femme à partir de 40 ans… le retour d’âge ! Un collector !
« Toutes les femmes connaissent les dangers qui les menacent à l’époque du Retour d’Age. Les symptômes sont bien connus. C’est d’abord une sensation d’étouffement et de suffocation qui étreint la gorge, des bouffées de chaleur qui montent au visage pour faire place à une sueur froide sur tout le corps. Le ventre devient douloureux, les règles se renouvellent irrégulièrement ou trop abondantes et bientôt la femme la plus robuste se trouve affaiblie et exposée aux pires dangers. C’est alors qu’il faut, sans plus tarder, faire une cure avec la JOUVENCE DE l’ABBÉ SOURY. Nous ne cesserons de répéter que toute femme qui atteint l’âge de 40 ans, même celle qui n’éprouve aucun malaise, doit faire usage, à des intervalles réguliers, de la JOUVENCE de l’ABBE SOURY si elle veut éviter l’afflux subit du sang au cerveau, la congestion, l’attaque d’apoplexie, la rupture d’anévrisme, etc. Qu’elle n’oublie pas que le sang qui n’a plus son cours habituel se portera de préférence aux parties les plus faibles et y développera les maladies les plus pénibles : Tumeurs, Neurasthénie, Métrite, Fibromes, Phlébites, Hémorragies, etc., tandis qu’en faisant usage de la JOUVENCE de l’ABBE SOURY, la femme évitera toutes les infirmités qui la menacent. LA JOUVENCE de l’ABBE SOURY, préparée à la Pharmacie Mag.DUMONTIER, à Rouen, se trouve dans toutes les pharmacies. Le flacon fr. (ndlr : prix illisible) impôts compris ». Paru dans Le Journal de Villefranche, 1922.