
Qui n’a pas déjà entendu cette expression lancée à l’adresse de quelqu’un qui projetterait de commettre un acte illégal et dont le destin pourrait donc être de terminer entre quatre murs (et non pas planches, quoi que ce soit possible aussi !).
Or donc, d’où vient cette tradition ? Pourquoi des oranges ?
Plusieurs explications à cela : d’abord l’orange se conserve longtemps. Ensuite, elle est riche en vitamine C et permet de lutter contre le scorbut, maladie très courante du XVe au XVIIIe siècle que l’on rencontrait essentiellement sur les navires et dans les prisons, Jusque là, tout le monde est à peu près d’accord. Cependant, d’autres fruits sont riches en vitamine C. Donc pourquoi l’orange ?
Il faut en réalité remonter à l’époque carolingienne de Guillaume de Gellone encore appelé Guillaume d’Aquitaine ou Guillaume le Grand, né vers 750/755. Dans une chanson de geste qui lui est consacrée, il est aussi appelé Guillaume d’Orange. Cette chanson narre ses amours avec Onable, reine de la cité d’Orange. Pour la revoir, le courageux Guillaume se constitue prisonnier et Onable lui fait alors don de sa cité. Le don d’Orange… De là à penser que la combinaison orange des détenus emprisonnés aux Etats-Unis est liée à cette histoire, il y a un pas que je ne franchirai pas.