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Le « D-Day » sous différents angles

Crédit photo : Christophe Mathis - Fotolia.com
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À l’approche de la commémoration du 6 juin 1944, on ne compte plus les articles abordant ce fameux « D-Day ». D’un magazine à l’autre, les regards diffèrent cependant et c’est là tout l’intérêt de la pluralité de la presse. Ainsi, Télérama a choisi d’aborder ce thème avec les yeux du photographe américain John G. Morris : sa mission – en tant que photographe et directeur de la photographie pour Life, il enverra six reporters sur le front dont Robert Capa -, ses premières impressions une fois débarqué en Normandie – des réfugiés partout, un manque de nourriture patent, le poids de la propagande nazie et collaborationniste – ou encore le décalage qui existait entre les demandes du rédacteur en chef resté à New York – des sujets sur la mode parisienne en 1944 ! – et ce à quoi John G. Morris était confronté. Le Monde de ce week-end évoque, quant à lui, la rencontre des GI fraichement débarqués avec de jeunes Françaises, sans omettre de raconter les faits les moins romanesques de ces histoires. Certains GI se sont en effet rendus coupables de viols, convaincus que la France de cette époque est « un vaste lupanar ». Ce fantasme collectif serait en partie dû à l’image érotisée de la femme française que l’armée américaine aurait volontairement diffusée auprès de ses troupes pour les motiver à débarquer sur les plages normandes. Une thèse soutenue par l’historienne Mary-Louise Roberts dont le livre Des GI’s et des femmes. Amours, viols et prostitution à la Libération vient de sortir.

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