Lu dans la presse

Le numérique : un marché de niche pour Kodak

 

Crédit photo: PV / Fotolia.com

A lire dans Alternatives économiques du mois prochain, déjà sorti dans les kiosques, un intéressant article sur la naissance et l’évolution de la firme Kodak. Où l’on apprend que son fondateur, George Eastmann, né en 1854, a développé sa société à coup d’innovations et grâce à une ingénieuse stratégie d’achats de brevets et d’entreprises afin d’être en situation de monopole. L’un de ses plus grands succès reste le brownie, non pas le gâteau au chocolat, mais un appareil photo de petite taille, de forme rectangulaire. Inventé en 1900, le brownie sera offert à tous les Américains ayant 12 ans dans l’année du cinquantième anniversaire de l’entreprise, soit en 1930. L’opération dépasse les espérances de George Eastmann qui se constitue en une année un vivier de jeunes acheteurs (500 000) consommant film, papier, produits chimiques et services de développement et de tirage. Des consommables souvent coûteux qui assurent de beaux profits à la marque. Kodak ne cessera de se développer jusqu’à ce que l’informatique et l’électronique prennent le pas sur la chimie. Le fabricant de pellicules aux 80 000 salariés dans le monde n’a pas vu arriver le numérique. Ou plutôt si mais a refusé d’y croire arguant que ce ne pouvait être qu’un marché de niche. Kodak a fermé son dernier laboratoire en 2007 et ne compte aujourd’hui plus que 18 800 salariés dans le monde.

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