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Quand la lecture libère !

Crédit photo: Gennaro Coretti-Fotolia.com

Initiative pour le moins étonnante qu’a prise le gouvernement brésilien. Chaque prisonnier fédéral qui lira un livre verra sa peine diminuée de quatre jours, dans la limite de douze ouvrages par an, soit 48 jours de remise de peine possible. La lecture de bande dessinée est apparemment exclue mais les œuvres de littérature, de philosophie et de sciences sont fortement encouragées. Autre exigence posée par le gouvernement brésilien : le délai pour lire un livre est fixé à quatre semaines, période à l’issue de laquelle les prisonniers devront rédiger une dissertation sur le sujet. Un jury dont on ne connaît pas la composition décidera, ensuite, au vu du travail réalisé, si les prisonniers peuvent effectivement bénéficier d’une remise de peine. Erwin James, éditorialiste sur le site du Guardian qui a passé vingt ans en prison, estime que cette initiative est une très bonne idée. Il écrit : « les livres que j’ai lus en prison ne m’ont pas donné de réduction de peine mais ils m’ont aidé à devenir ce que j’aurais dû être ».

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