Quel bonheur de partir sur les sentiers, loin du vacarme des villes et de se laisser happer par la nature. Après deux jours et demi de pluie incessante, la Provence s’est enfin éveillée dans un tourbillon de senteurs mêlant genets, roses sauvages, humus, et aubépines. Chênes, hêtres et mélèzes, incroyablement vivants, avec leurs branches tendues haut vers le ciel, semblaient réclamer la lumière et la chaleur du soleil. Merles et geais se disputaient le ciel et la profondeur du silence tandis qu’un pas après l’autre, je gravissais le Mont Ventoux, appelé ici le géant de Provence. 9 heures de marche au total pour un paysage prodigieux, inexplicable, sauf à croire en Dieu peut-être.

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Comments ( 4 )

  • Michel DENOYER

    je ne suis pas “montagne” mais ces photos sont magnifiques et les prises de vues très sympa, de la recherche dans le cadrage, entre autre la photo où l’on voit, ce que j’appelle dansle Beaujolais une “c

  • Michel DENOYER

    (erreur de manip)
    ce que j’appelle dans le Beaujolais une “cadole” prise dans un coeur en fer forgé……….le rouge des ces coquelicots, l’alignement de ces peuids de vigne…
    le photographe a l’oeil!!

      • Michel DENOYER

        Oui en effet, en grossisant l’image, on voit bien centré dans le coeur en ferronnerie, la croix qui surplombe l’édifice

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