 Je lis très souvent plusieurs livres en même temps. En règle générale, il s’agit d’un roman et d’un livre qui se lit en picorant, d’un chapitre à l’autre, d’un poème à l’autre, d’une définition à l’autre. En parallèle de Une odyssée américaine de Jim Harrison, je lis également le livre de Bernard Pivot Les mots de ma vie chez Albin Michel. Loin d’être une autobiographie – Bernard Pivot a toujours dit et écrit qu’il n’écrirait jamais sa biographie -, l’animateur d’Apostrophes et de Bouillon de culture a souhaité évoquer les mots de sa vie. Au fil des pages, il égrène ses mots à lui, ses mots intimes, ses mots professionnels. Un ensemble de mots qui, au final, pourrait bien former une vie, mais par petites touches, subtiles, comme un tableau.
Je lis très souvent plusieurs livres en même temps. En règle générale, il s’agit d’un roman et d’un livre qui se lit en picorant, d’un chapitre à l’autre, d’un poème à l’autre, d’une définition à l’autre. En parallèle de Une odyssée américaine de Jim Harrison, je lis également le livre de Bernard Pivot Les mots de ma vie chez Albin Michel. Loin d’être une autobiographie – Bernard Pivot a toujours dit et écrit qu’il n’écrirait jamais sa biographie -, l’animateur d’Apostrophes et de Bouillon de culture a souhaité évoquer les mots de sa vie. Au fil des pages, il égrène ses mots à lui, ses mots intimes, ses mots professionnels. Un ensemble de mots qui, au final, pourrait bien former une vie, mais par petites touches, subtiles, comme un tableau.
Extrait, page 158 :  » Fragonarde : joli mot inventé par Colette pour désigner une femme sensuelle, avec des rondeurs, telle que Fragonard les a peintes dans ses tableaux libertins et scènes galantes : « Telle beauté que nous avons, nous ses aînées de quinze ou vingt ans, connue délicieusement camuse, la lèvre courte, une fossette à chaque coin de bouche, et fragonarde comme pas une, nous la retrouvons (…) grandie, osseuse, avec un profil de cheval luxembourgeois » (Marianne, 9 novembre 1932). Qu’elles étaient pulpeuses et lascives, nos fragonardes d’une nuit, d’un été ou d’une année! La chambre exhalait des odeurs de sucs jaillis des grottes, de peaux frottées à l’impatience, puis caressées au savoir, d’amour exalté par l’amour. Un dernier coup d’oeil avant de tirer la porte, sur les draps chiffonnés à la Fragonard… » Bernard Pivot.
Demain
Je reproduis ci-dessous un texte d’Anne-Marie Royer-Pantin, extrait de son livre L’art des instants heureux. Un texte d’une grande douceur, à la fois poétique et empli de promesses. « Demain sera…
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