Belle jeune femme, Nathalie rencontre François dans la rue. François se dit qu’il l’épousera si Nathalie, qu’il a invitée à boire un verre, choisit un jus d’abricot. Nathalie commande un jus d’abricot. François épouse Nathalie. Nathalie et François vivent ensemble. Dans le bonheur le plus parfait. Jusqu’au jour où François meurt, renversé par une voiture.
Ne pestez pas ! Je ne viens pas de vous raconter la fin du roman. À ce stade, nous en sommes seulement à la page 32 pour un livre qui en comprend 210. À ce stade, je dois bien admettre que je m’ennuie ferme dans ce roman, juxtaposition de courts chapitres, qui sont autant de petites scènes plus ou moins drôles, propos naïfs et sirupeux, personnages sans profondeur.
Je ne suis pas tendre certes mais ma déception est à la hauteur des louanges que j’ai entendues sur David Foenkinos qui s’est fait connaître du grand public avec son troisième livre intitulé Le potentiel érotique de ma femme.
La délicatesse a obtenu dix prix littéraires… j’en reste pantoise. Cela dit, vu le nombre de livres que David Foenkinos a déjà écrit, je me laisse une seconde chance !
Extrait, page 36 : « Quelques jours après, il était mort. Nathalie était dans un état second, abrutie de calmants. Elle ne cessait de repenser à ce dernier instant entre eux. C’était trop absurde. Comment tant de bonheur pouvait-il se fracasser ainsi ? S’achever sur la vision ridicule d’un homme sautillant dans un salon. Et puis ces derniers mots à l’oreille. Elle ne s’en souviendrait jamais. Il lui avait peut-être simplement soufflé dans la nuque. Au moment de partir, il était sûrement déjà un fantôme. Une forme humaine certes, mais qui ne produit que du silence, car la mort s’est déjà installée » David Foenkinos.